Réhabilitation intégrale d’un sol à proximité de Dieppe, suivant une démarche écologique de A à Z : démolition de la dalle béton de ciment, décaissement du sol, pose d’un hérisson réutilisant les gravats de la dalle ciment complémentés de cailloux de provenance locale, pose d’une isolation liège chaux (liège recyclé local), pose d’une dalle béton de chaux (agrégats locaux), finition en tomette de récupération (locale) pour une partie de la pièce, finition terre crue (locale) pour le reste de la pièce. Travaux réalisés en chantier participatif pour une bonne partie.
Etat initial. Vous vous dites peut-être : ne serait-il pas plus écologique de garder l’existant que de tout péter? En fait, dans le bâti ancien, les dalles béton de ciment empêchent le sol de “respirer”, et toute l’humidité du sol remonte dans les murs au lieu d’être gérée sur toute la surface du sol. D’où l’intérêt des sols en terre (crue ou cuite) sur dalle béton de chaux ou béton de terre.
Démolition de la dalle existante et décaissement (creusement) de 50cm pour ménager assez d’espace pour placer un hérisson et une isolation. Les blocs de béton (non ferraillés) issus de la démolition de la dalle ciment ont été conservés pour être remployés dans le hérisson
Un hérisson a le même but qu’un vide sanitaire moderne : il permet de limiter les remontées d’humidité par capillarité. Dans cet objectif, l’idéal est de poser les blocs sur une pointe pour limiter les contacts au sol. Mais si on ne dispose pas localement de gros blocs pointus, une épaisse couche de gravier sera déjà bien plus drainante que la terre. Les blocs de béton (non ferraillés) issus de la démolition de la dalle ciment ont été conservés pour être remployés dans le hérisson. Un complément a été fait en silex local et gravier local.
Une couche de gravier permet de “finir” le hérisson en surface. On le tasse avec une plaque vibrante. Sur ce chantier, le hérisson est d’une épaisseur de 20cm (c’est le minimum).
——– Article en cours de rédaction, merci de votre patience! ————